
"Le Moyen Âge est souvent perçu comme étant une période puritaine, où la romance est celle des chevaliers courtois.
Le XIIIe siècle correspond en réalité à une période plus libertine, où les mœurs se libèrent.
Les fabliaux en soit n’existent pas au Moyen Âge, ce terme est appliqué à une œuvre à posteriori à partir du XIXème siècle. Même si cela correspond théoriquement à des textes à visée comique en octosyllabes, plusieurs textes ne correspondent pas à cette définition.
À travers 20 fabliaux du XIIe au XIVe siècle, parfois censurés à des périodes plus modernes, Clémentine propose d’étudier la représentation de la sexualité féminine, que ce soit de façon active ou passive.
Le fabliau érotique, grivoiserie fourre-tout et moralité de la sexualité : "con », « lécheresse »… le vocabulaire des fabliaux est assez vaste et imagé. Pourtant, cela n’empêche pas les descriptions métaphorique des corps et des situations. La sexualité, dans les textes étudiés par Clémentine, est hétérosexuelle, très peu transgressive, très normé rendant les textes «tolérables» pour l’Église. Tendresse et découverte des corps des jeunes personnes sont aussi abordées. Sont transgressifs les thèmes de l’adultère et du dépucelage des pucelles, devant normalement rester vierge jusqu’au mariage. Le récit est avant tout grivois, la sexualité et le corps sont plus des outils comiques que des outils d’excitation.
L'érotisation du viol : hélas les violences sexuelles sont aussi présentes et érotisées. Les agressions sexuelles sont atténuées par l’humour et la description d’un plaisir coupable de la victime."
Une très belle capsule culturelle !
Retrouvez toutes les informations complémentaires au podcast ICI.
Passion Médiéviste : remontez le temps, écoutez des gens qui étudient l'histoire, le Moyen Âge et qui vous en parlent avec passion juste LA.
Le XIIIe siècle correspond en réalité à une période plus libertine, où les mœurs se libèrent.
Les fabliaux en soit n’existent pas au Moyen Âge, ce terme est appliqué à une œuvre à posteriori à partir du XIXème siècle. Même si cela correspond théoriquement à des textes à visée comique en octosyllabes, plusieurs textes ne correspondent pas à cette définition.
À travers 20 fabliaux du XIIe au XIVe siècle, parfois censurés à des périodes plus modernes, Clémentine propose d’étudier la représentation de la sexualité féminine, que ce soit de façon active ou passive.
Le fabliau érotique, grivoiserie fourre-tout et moralité de la sexualité : "con », « lécheresse »… le vocabulaire des fabliaux est assez vaste et imagé. Pourtant, cela n’empêche pas les descriptions métaphorique des corps et des situations. La sexualité, dans les textes étudiés par Clémentine, est hétérosexuelle, très peu transgressive, très normé rendant les textes «tolérables» pour l’Église. Tendresse et découverte des corps des jeunes personnes sont aussi abordées. Sont transgressifs les thèmes de l’adultère et du dépucelage des pucelles, devant normalement rester vierge jusqu’au mariage. Le récit est avant tout grivois, la sexualité et le corps sont plus des outils comiques que des outils d’excitation.
L'érotisation du viol : hélas les violences sexuelles sont aussi présentes et érotisées. Les agressions sexuelles sont atténuées par l’humour et la description d’un plaisir coupable de la victime."
Une très belle capsule culturelle !
Retrouvez toutes les informations complémentaires au podcast ICI.
Passion Médiéviste : remontez le temps, écoutez des gens qui étudient l'histoire, le Moyen Âge et qui vous en parlent avec passion juste LA.