Pouvez vous présenter votre label succinctement ? 20 Minutes a produit 3 podcasts sur la saison 2018-2019 : Un flash info biquotidien, Minute papillon. Ensuite, on a deux podcasts dont je m'occupe : Juste un droit sur les chroniques judiciaires, et Sixième Science en partenariat avec Sciences et Avenir, sur la vulgarisation scientifique. Au sein de notre rédaction, nous avons une personne à plein temps ainsi que deux personnes qui se partagent entre l'écrit et le podcast. Et comme 20 Minutes ne fait pas de print l'été, des journalistes font des séries d'été en podcast. On a la chance aussi de pouvoir tirer partie du maillage régional, avec ses 10 bureaux, pour enrichir cette offre d'été. Cela a permis de sortir l'année dernière une série sur les accents. Et nos podcasts récurrents ne s'arrêtent pas l'été. Êtes-vous satisfaits de votre saison 2018-2019 ? En partant de zero, on ne pouvait être que satisfait. L'idée pour nous part d'une volonté de la rédaction d'aller vers de l'audio. Aujourd'hui, on est toujours sur une expérimentation. Ce n'est pas un sujet central pour 20 Minutes mais on est content d'y etre allé relativement tôt. Et on est satisfait d'aller sur les thématiques qu'on traite, qui mettent en avant la qualité de nos rédactions. Le bilan est qualitatif et quantitatif. Les flash info sont disponibles sur les enceintes connectées. On a mis en place la monétisation sur certains podcasts afin de soutenir leurs créations. Et on espère faire mieux l'année prochaine. Quel a été le fait le plus marquant pour vous ? L'affaire de la Ligue du LOL. La rédaction s'empare souvent de faits avant leur sortie, et là, ça a été le cas. Le dossier qu'on a proposé est dans un épisode de Juste un droit. On part de loin avec peu de moyen et on est content de ce qu'on a produit. Qu’est ce que vous ne referez pas en 2019-2020 ? Lancer plusieurs chantiers en même temps. Sixième Science, il y a des vrais facilités car Science et Avenir amène des dossiers et des experts, c'est un podcast clé en main. Pour Juste un droit, ça demande plus de préparation car c'est une production totalement interne. Et d'avoir lancé les deux simultanément, on a surement réduit leur exposition que si on avait fait un lancement dédié. On doit également revoir la facon de valoriser les podcasts auprès de nos communautés. On a pas de page Facebook et Twitter dédiées pour nos podcasts, on aimerait explorer cela mais est trop chronophage pour le moment. On préfère se concentrer sur le contenu, l'identité visuelle et sonore de nos podcasts. |